Houdan Chicken

Ark of taste
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Poule de Houdan

A meat-producing chicken, the Houdan was once consumed at the most aristocratic tables, which gave it its name “queen of birds” or also “bird of kings”. Its comb is shaped like an oak leaf or butterfly. It has a well developed beard, healthy sideburns and a bouffant crest. Its body is cylindrical, wide at the shoulders and sloping down to its rear. Its feet are short and black-and-white marbled; it is a member of the five-toed poultry. The hen weighs 2.3 to 2.5 kg and the rooster 2.8 to 3. Its feathers are black, white, pearl grey or also black and white pebbled. It is an average layer. It is small but very meaty, mostly prized for its firm, flavourful meat.

The Houdan chicken was already known under Louis XIII and was served at the tables of the great European courts; its golden age was between the end of the 19th and beginning of the 20th centuries. Its exceptionally delicate meat and its ability to fatten up make it a highly prized chicken. Between 1872 and 1873, there were more than 600,000 recorded Houdan chickens sold. Then the First World War cut back the large breeders; development of the railroad in newly competing European capitals brought in the Faverolles chicken from abroad. It nearly disappeared altogether. It was reintroduced in 1927, mostly from those recovered in England and the United States, where it was sold at very high prices at the peak of its glory. The breeding selection in these countries changed its shape (smaller, more developed crest, beard and sideburns, etc.) but its main feature was the excellence of its meat, which luckily it had not lost. Productive agriculture in the second half of the 20th century brought about another blow.

By heading towards a new type of breeding that targeted supermarkets (mostly by obtaining quality labels like the Label Rouge and the IGP), attempts to relaunch the Houdan in the 1990s were probably a mistake. The Houdan chicken is not adapted to industrial type breeding: it grows slowly, its abundant plumage attracts parasites…But if its features, which are more adapted to extensive breeding, are limited today, it could become an asset in an agronomic sense, integrating environmental conservation with the animal’s well-being and the consumer’s taste buds and health in an agricultural economy. INRA counted 80 breeding hens in 2014.

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Poule à chair, la Houdan était autrefois consommée aux tables les plus nobles ce qui lui valut les noms de « reine des volailles » ou encore « volaille des rois ». Sa crête est en forme de feuille de chêne ou de papillon. Elle a une barbe bien développée, des favoris bien fournis et une huppe bouffante. Son corps est cylindrique, large aux épaules et incliné vers l'arrière. Ses tarses sont courts, de couleur marbré blanc-noir et elle fait partie des volatiles à cinq doigts. Elle pèse entre 2,3 et 2,5 kg pour la poule et entre 2,8 et 3 kg pour le coq. Son plumage est noir, blanc, gris perle ou encore noir caillouté blanc. C'est une pondeuse moyenne. Volaille légère mais très charnue, elle est surtout prisée pour sa chair serrée et goûteuse.

La Poule de Houdan, déjà connue sous Louis XIII et servie à la table des grandes cours d’Europe, connait son âge d’or entre la fin de XIXème et le début du XXème siècle. La finesse de sa chair exceptionnelle et ses capacités d'engraissement en font alors une volaille très appréciée. Entre 1872 et 1873 on enregistre plus de 600 000 poules Houdan vendues. Puis la Première Guerre mondiale porte un coup aux grands élevages ; le développement du chemin de fer amène dans la capitale de nouvelles concurrentes, qui s’ajoutent à sa voisine et rivale, la poule Faverolles. La poule de Houdan disparait presque complètement. Elle est réintroduite en 1927, notamment à partir de sujets récupérés en Angleterre et aux Etats-Unis où on l'avait vendue à prix d’or à l’époque de sa gloire. Les sélections opérées dans ces pays ont modifié sa morphologie (plus chétive, huppe, barbe et favoris plus développés…) mais sa vertu première qui était l’excellence de sa chair n’a heureusement pas été perdue. L’agriculture productive de la seconde moitié du XXème siècle lui porte un nouveau coup.

En s’orientant vers une nouvelle filière d'élevage destinée à fournir la grande distribution (notamment via l’obtention des signes de qualité que sont le Label Rouge et l’IGP), les tentatives de relance de la Houdan dans les années 1990 se sont probablement fourvoyées. La Poule de Houdan se prête mal à des conditions d’élevage industriel : sa croissance est lente, l’abondance de plumes est un facteur de parasitisme accru… Mais si ses caractéristiques plus adaptées à un élevage extensif sont aujourd’hui une limite, elles pourraient devenir un atout dans une logique agronomique qui intègre la préservation de l’environnement, le bien-être animal, les papilles et la santé du consommateur dans l’économie agricole. L’INRA recensait 80 femelles reproductrices en 2014.

Territory

StateFrance
Region

Ile de France

Production area:Yvelines

Other info

Categories

Breeds and animal husbandry

Nominated by:Juliette Helson, per il Convivium Paris Terroirs du Monde