Lentille de terre
The Macrotyloma geocarpum, a ground bean or Kersting’s groundnut, is a legume of the Fabaceae family, grown in sandy, slightly acidic soils, generally in the South-West of Burkina Faso. This plant is also resistant to dryness.
This plant serves most often as a residual crop, and there are not many small farmers that grow it. In general, the ground bean is consumed during the rainy season, which corresponds to the lean season, when the granaries are empty.
Ground beans have a high historic and cultural value: for the Bwaba, for example, ground beans are one of the main sources of income, and the proceeds from their sale are considered the beginnings of wealth.
Furthermore, the seeds are frequently used as part of rituals, particularly during animist rituals. For example, the seeds of the ground beans are mixed with other seeds (sesame, bean, maize and fonio) and placed on the graves of lepers after burial, then covered with a piece of calabash. The calabash is then crushed, in order to ward off the spell, and prevent bad harvests.
Ground beans are an endangered plant. Indeed, the decline in farming this crop, associated with genetic erosion, could be explained by multiple factors, including the abandonment of the rituals associated with it, and the gradual abandonment of its farming due to the fact that it requires patience, and provides lower yields compared with other crops introduced over the years.
In most of the ethnic groups that still farm it, the seeds are cooked in salted water; once the water has been absorbed, the seeds can be consumed with shea butter. They can also be eaten as fritters, or in a type of couscous with some fonio.
The ground beans are attributed medicinal value: the water used to cook black variety seeds must be drunk lukewarm it order to cure digestion upsets. On the other hand, boiled seeds, eaten regularly, can treat epilepsy. Lastly, powdered seed mixed with some water or millet beer would be a remedy for poisoning.
Back to the archive >La plante fait le plus souvent office de culture résiduelle et les petits agriculteurs qui la cultivent sont peu nombreux. De façon générale, la lentille de terre est consommée pendant la saison pluvieuse qui correspond à la période de soudure, quand les greniers sont vides.
Les lentilles de terre ont une forte valeur historique et culturelle : chez les Bwaba, par exemple, les lentilles de terre sont l’une des principales sources de revenus, et les recettes obtenues de leur vente sont considérées comme le début de la richesse.
Par ailleurs, les graines font fréquemment l’objet d’une utilisation rituelle, notamment au cours de rites animistes. Les graines de lentille de terre sont par exemple mélangées avec d'autres graines (sésame, haricot, maïs et fonio) et déposées sur la tombe des lépreux après leur enterrement, puis recouvertes d'un morceau de calebasse. La calebasse est ensuite écrasée, afin de conjurer le sort, et éviter les mauvaises récoltes.
La lentille de terre est une plante en voie de disparition. En effet, la régression de sa culture, qui s’associe à une érosion génétique, peut être expliquée par de multiples facteurs, parmi lesquels l’abandon des rites qui y sont associés, et l’abandon progressive de sa culture due au fait qu’elle requiert de la patience et permet des rendements inférieurs à ceux d’autres types de cultures introduites au fil des ans.
Dans La plupart des ethnies qui la cultivent encore, la consommation se fait sous la forme de graines cuites à l'eau salée ; une fois l'eau résorbée, les graines peuvent être consommées avec du beurre de karité. Ils peuvent également être consommés en beignets ou en une sorte de couscous avec du fonio.
On prête aux lentilles des vertus médicinales : l’eau de cuisson des graines de la variété noire doit être bue tiède afin de soigner les problèmes digestifs. En revanche les graines bouillies, consommées régulièrement, permettent de traiter l’épilepsie. Enfin, la poudre de graine mélangée à de l’eau ou de la bière de mil serait un remède en cas d’empoisonnement.