Poule ardennaise
The Ardenne hen is a rather light, medium-sized and proud looking bird. It is originally from the region of the same name that extends between France, Belgium and Luxembourg. It is the most ancient Belgium race with characteristics derived from the French gauloise race.
It is rustic and simple, and a real emblem of Belgium poultry biodiversity. It is also vivacious, independent and loves to rummage in open spaces and fly readily: in fact in the Vallone dialect it is called “poie di haie” that means ""bush hen"" because of its habit of perching on bushes.
The hen has copper coloured plumage, whilst that of the rooster is black with metallic highlights and a red and intense yellow coloured plume. Its crest is simple and serrated.
The hen meat is very delicate and white and are its eggs that weigh 45-50 grams. It can produce 120-180 eggs a year. Certain hens brood and raise their young completely independently. It is a great rummager, always looking for food.
There are various varieties of the Ardenne hen including the “noire à camail doré” (black with a golden coloured plume), “saumone doré” and “l’ardennaise naine” (dwarf).
Unfortunately the numbers of this local race are now at a critical level. It was once very widespread in Vallona, from the region of Herve to the French Ardenne, passing through the region of Fagnes, Famenne and the valleys of Ourthe, Amblève and Semois.
According to a census conducted by the Association Wallonne d’Eleveurs d’Animaux de Basse-Cour, in 2015 there were 20 breeders of the hen in Ardenne (49 roosters and 250 hens).
The reasons for the risk of extinction are the same as those for other traditional poultry races. In Belgium the issues of profitability and the market for an industrialised and intensive product are also dominant, with the preference for a hybrid and more productive breed. Likewise the number of small breeders practising diversified agriculture have reduced. All of Europe is thus experiencing a significant reduction in the biodiversity of domestic animals. Conservation has remained for the most part in the hands of enthusiasts.
Foto: Marta Messa
Back to the archive >Sa chair est peu fournie mais tendre est très convoitée. Elle est aussi appréciée pour ses petits œufs (en moyenne 150 par an) et ses qualités de couveuse. Elle est très maternelle et prend soin de ses petits au point de devenir agressive avec l'entourage. C'est une volaille un peu sauvage et très hardie. Elle est active, autonome (préfère chercher sa nourriture plutôt que le poulailler) et vole très bien. On la trouve souvent perchée sur des arbres, ce qui lui a valu le surnom de « poules des haies ».
En 1924, jugée peu compétitive on la croise avec des Leghorn pour accroître sa productivité, menaçant ainsi dangereusement la souche originelle. Mais en 1970 c'est dans les Ardennes belges, où serait aujourd'hui le noyau dur, que des éleveurs se mobilisent et empêchent qu'elle ne disparaisse complètement. Elle est réintroduite en France en 1978 et en 1994 est créé le conservatoire de l'Ardennaise. Si on rencontre facilement la race naine, la grande race est aujourd'hui quasiment décimée et réservée à des élevages très confidentiels.
On sait que cette race est très ancienne et on a trouvé des écrits Romains faisant la description de poules qui lui ressemblent fortement. Elle est proche de la Gauloise dont elle descend probablement. A la limite de l’extinction à la fin du XIXème siècle, des défenseurs se sont mobilisés pour la sauver à plusieurs reprises. On recense 50 femelles reproductrices en 2014 (chiffres INRA), tandis que l’Association Wallonne d’Eleveurs d’Animaux de Basse-Cour recense en 2015 20 élevages dans les Ardennes, correspondant a 250 femelles et 49 mâles.
L'arrivée des souches "modernes" plus productives et plus rentables ont quasiment fait disparaître la poule Ardennaise. Sauvée à plusieurs reprises, cette race est loin d'être pérennisée. Si ses caractéristiques très adaptées à un élevage extensif sont aujourd’hui une limite, elles pourraient devenir un atout dans une logique agronomique qui intègre la préservation de l’environnement, le bien-être animal, les papilles et la santé du mangeur dans l’économie agricole.